Joseph, BJ, 6, 362 : τοῦτον διαφυγόντα ἐκ τῶν πολεμίων ἀνελεῖν μὲν οὐχ ὑπέμεινεν Τίτος, ἀνάξιον δὲ Ῥωμαίων εἶναι στρατιώτην κρίνας, ὅτι ζῶν ἐλήφθη, τά τε ὅπλα ἀφείλετο καὶ τοῦ τάγματος ἐξέβαλεν, ἅπερ ἦν αἰσχυνομένῳ θανάτου χαλεπώτερα.
Comme, il s’était échappé des mains des ennemis, Titus n’eut pas le cœur de le faire exécuter ; mais, l’ayant jugé indigne de faire un soldat romain, puisqu’il s’était laissé prendre vivant, il lui enleva ses armes et le chassa de la légion, châtiment pire que la mort pour un homme accessible à la honte (trad. P. Savinel, Éditions de Minuit).
En pleine guerre de Judée, durant le siège de Jérusalem, un cavalier romain capturé par les Juifs parvint néanmoins à s’échapper. Titus, commandant l’armée, le congédia ignominieusement parce qu’il n’avait pas su faire honneur au vieil adage romain, vaincre ou mourir.