Sa famille migre pendant son enfance à Odessa (Empire russe) mais, de confession juive, subit de nombreux pogroms. Lola a un frère, Grégoire né en 1885.
En 1904, il devient chirurgien à l’hôpital d’Oran.
Nommé brièvement ministre en 1943 dans le gouvernement provisoire d’Alger.
A déposé le brevet de la voiture chirurgicale.
Nicole
| Cursus ou type de formation (académique ou non) | Lieu | Institution | Date d'arrivée | Date de départ | Diplôme obtenu |
|---|---|---|---|---|---|
| Etudes universitaires de médecine | Montpellier | Faculté de médecine | 1899 | 1905 | Doctorat en médecine (1905) |
A Odessa, Lola ne peut étudier car il existe un numerus clausus pour les étudiants de confession juive et c'est encore plus compliqué pour les femmes. Elle part donc, avec sa soeur, faire ses études à Montpellier en 1899.
| Domaine | Statut / responsabilité | Lieu | Début | Fin | Observations |
|---|---|---|---|---|---|
| Chirurgie hospitalière | Chirurgienne | Hôpital du Val de Grâce, Paris | Pendant la Première Guerre mondiale | On retrouve trace de son passage dans la Revue des Deux Mondes puis dans un livre intitulé Jours d’hôpital. | |
| Chirurgie hospitalière | Chirurgienne | Hôpital d'Oran | Seconde Guerre mondiale | Les départements d'Algérie (alors colonie française) appliquent la législation vichyste qui exclut les praticiens de confession juive de la fonction publique. Elle continue cependant à exercer durant toute la guerre à l’hôpital d’Oran. |
Dans sa thèse écrit, elle souligne le danger des accouchements faits avec des "matrones indigènes ignorantes". La thèse est composée de quatre chapitres :
- Chapitre I : Aperçu historique montrant le développement progressif de l’assistance médicale indigène.
- Chapitre II : Etude rapide des institutions communes et aux hommes et aux femmes; quels sont les résultats obtenus et sont-ils encourageants ?
- Chapitre III : Etude plus détaillée des institutions propres à la femme indigène ; mentalité de celle-ci, résultats obtenus, ce qu’on peut en attendre; institutions à perfectionner ou à créer.
- Chapitre IV : Rôle de la femme médecin dans l’assistance médicale indigène.
| Nom | Date d'adhésion | Observations |
|---|---|---|
Durant ses études, elle travaille énormément en laboratoire, car son domaine de prédilection est l’anatomie. On dispose d’une photographie d’elle accompagnée de cinq autres étudiants en médecine autour d’une table de dissection de la faculté de médecine de Montpellier, prise en 1902.
Elle est également partie vivre en Algérie avec son mari Jules Abadie, où elle a pu rédiger sa thèse en travaillant aux côtés de femmes médecins algériennes.
| Dates | Lieu | Objet | Observations |
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| Dates | Lieu | Nature | Objet | Observations |
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| Période | Nom/institutions | Objet | Observations |
|---|---|---|---|
| 1915 | Jules Abadie (son mari) | Etude pour une automobile chirurgicale pour opération au voisinage du front | Elle aide son mari dans ses recherches sur la conception de l’automobile |
| Dates | Pays | Destinations | Objet | Observations |
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| Date | Prix/institution | Objet | Observations |
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| Date | Objet | Observations |
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| Date | Occasion | Nature | Lieu | Observations |
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FONTAINE Jacqueline, GILGENKRANTZ Simone, “Portraits de trois femmes médecins de la faculté de Montpellier au tournant du XIXe siècle”, Les étudiantes en médecine à la faculté de Montpellier au cours de la Troisième République, 2016, Paris, L’Harmattan, 242 p.
Bases de données généalogiques.