Cursus ou type de formation (académique ou non) | Lieu | Institution | Date d'arrivée | Date de départ | Diplôme obtenu |
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Etudes de sciences | 1917 | Licence ès sciences (1917) | |||
Professorat | Sèvres | Ecole normale supérieure | 1920 | Certificat de l'enseignement secondaire des jeunes filles (1920) | |
Etudes doctorales de sciences physiques | Toulouse | Faculté des sciences | 1930 | Doctorat de sciences physiques (1930) | |
Domaine | Statut / responsabilité | Lieu | Début | Fin | Observations | |
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Enseignement secondaire | Enseignante déléguée au collège | Pamiers | 8.10.1917 | 10.11.1918 | Traitement annuel : 2500 francs. | |
Enseignement supérieur | Préparatrice de Paul Sabatier à la faculté des sciences | Toulouse | 11.11.1918 | 3.12.01925 | Traitement annuel : 2000 francs. | |
Enseignement supérieur | Assistante, id. | Toulouse | 01.01.1926 | 20.02.1949 | Assistante du chef des travaux pratiques des 1res années de l’Institut de chimie, du certificat de chimie générale et de celui de chimie appliquée (1918-1924). Fait fonction de chef des travaux (1924-32). | |
Enseignement supérieur | Cheffe des travaux, id. | Toulouse | 21.02.1949 | 30.09.1958 |
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Administration ministérielle | Membre du Comité consultatif et membre du Conseil de l’Enseignement supérieur. | Paris | 1950 | |||
Enseignement supérieur | Maître de conférences-adjointe à la faculté des sciences | Toulouse | 8.12.1954 | 10.09.1958 | ||
Recherche | Membre du CNRS, en section de chimie minérale | 1957 | 1959 | |||
Enseignement supérieur | Maître de conférences de chimie propédeutique* à la faculté des sciences | Toulouse | 10.09.1958 | 30.09.1959 |
Emploi créé. Retraite à 65 ans. |
Inscrite sur la liste d’aptitude à l’enseignement supérieur en 1952, et sur celle des maîtres de conférences en 1954.
L’obtention d’une maîtrise de conférences en toute fin de carrière est difficile, malgré les démarches de M. Cabanac. A Toulouse, y sont favorables la majorité des membres de l’Assemblée et notamment les chimistes (Bedos, Cathala, Triché, Lesbre, Mignonac), le recteur Dottin, le recteur Capdecomme comme ancien doyen. Mais le doyen Durand et MR Gallais s’y opposent. Le Comité consultatif l’appuie également (Kirmann, Laffite, Prévost, Urion). En juin 1957, elle reçoit le soutien de Jean Lacaze, sénateur du Tarn-et-Garonne qui intervient auprès du ministre pour lui obtenir un poste de maître de conférences de chimie, à qui une réponse négative est faite. [AN, dossier de carrière].
Témoignage : en octobre 1956, Marguerite Cabanac justifie la faiblesse de ses travaux de recherche par l’importance de ses responsabilités pédagogiques :
« A propos de ces travaux, je tiens à préciser les conditions dans lesquelles je me suis trouvée depuis 1924 jusqu’en 1948 pour la direction des travaux pratiques, et depuis 1948.
En raison du peu de personnel dont disposait la faculté des sciences malgré un afflux considérable d’étudiants, j’ai dû faire acte de dévouement pour la conduite des divers travaux pratiques, en étant seulement aidée par un garçon de laboratoire.
Les travaux pratiques étaient très chargés de 80 à 100 étudiants à chaque séance.
La préparation, l’exécution, la correction des compte-rendus auxquels venait s’ajouter la régie du laboratoire, me prenaient la totalité de mon temps, environ 10 à 12 heures par jour. On conçoit que, dans ces conditions, mes travaux personnels en aient beaucoup souffert.
Depuis 1948, date à laquelle j’ai été chargée des travaux pratiques du PCB (en même temps que j’étais chargée du cours de chimie du PCB) la situation n’a pas tellement changé.
Pour en donner une idée, j’indique ci-après l’organisation du service de chimie du PCB, actuellement.
Cours : Chimie organique : M. Triché, Pr s. c.
Chimie minérale et générale : Mme Grat-Cabanac, me de Conférence adjoint.
Travaux pratiques
8 séances de travaux pratiques par semaine (380 étudiants)
Personnel : 1 chef de travaux pratiques (Mme Grat-Cabanac), ½ assistant (Mr Roques), 1 garon ½. Le chef assure en outre de la Direction et de l’organisation :
Les conférences préliminaires aux TP
La correction des rapports remis par chaque étudiant chaque semaine.
La régie du laboratoire.
[…] malgré cela, j’ai pu, en prenant sur mes congés, mes vacances entreprendre quelques travaux indiqués plus haut. Mais dans la situation où je me trouve, il m’est impossible d’envisager des recherches exigeant une certaine continuité et j’ai dû, à plusieurs reprises abandonner des travaux commencés ». [AN, dossier de carrière].
Nom | Date d'adhésion | Observations |
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Dates | Lieu | Objet | Observations |
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Dates | Lieu | Nature | Objet | Observations |
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Période | Nom/institutions | Objet | Observations |
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Dates | Pays | Destinations | Objet | Observations |
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Date | Prix/institution | Objet | Observations |
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Date | Objet | Observations |
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- « Sur la préparation de l’acétal diéthylique », dans Bull. Soc. Chimie, 1926 ;
- « « Sur l’hydrogénation catalytique des acétals, Comptes-rendus, 1929 ;
- « Sur la décomposition catalytique des acétals forméniques par des oxydes métalliques », dans Bull. Soc. Chimie, 1930 ;
- « Sur l’oxydabilité de la matière organique des sols », dans Bull. Soc. Chimie1938 ;
- « Sur un dosage cilorimétrique du fer dans l’acide phosphorique et ses sels », dans Analytica chimica acta, 1951, p. 116-118. ;
- Contribution à l’étude des phosphates ammoniacaux », dans Bull. Soc. Chimie, 1952 ;
- « De l’action des bases sur le tétrathionate de sodium », dans Bull. Soc. Chimie, 1952 ;
- « Contribution au dosage colorimétrique du fer », dans Bull. Soc. Chimie, 1953 ;
- « Dosage cholorimétrique du fer », dans Analytica chimica acta, 1955 ;
- Chimie minérale, I. Les métalloïdes, II. Les métaux, Paris, Centre de documentation universitaire, coll. Cours de l’université de Toulouse, 1957 ?, 293 p. et 173 p.
Résistance : membre du réseau Andalousie dès sa formation en mars 1944 (réseau de renseignements, de contre-espionnage, réception de parachutage).
Distinctions honorifiques : médaille d’Or de la Croix-Rouge française (1943), médaille commémorative des Services volontaires de la France libre (1952), médaille de la France libérée (1953), croix du combattant (1954), carte du combattant volontaire de la résistance ; chevalier de la légion d’honneur pour dévouement à la résistance et la la Croix-Rouge française (1957).
Croix-Rouge : directrice régionale de la croix-Rouge française (1940-1947).
Distinctions honorifiques : chevalière de la Légion d’honneur au titre de la Santé (1957).
Date | Occasion | Nature | Lieu | Observations |
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Archives nationales, F/17/27107 (dossier de carrière, contient une description de ses conditions d’enseignement et l’impact sur ses recherches, son rapport de thèse) et 72AJ/35-72AJ/89 - 72AJ/35 (réseau Andalousie).
Rapport annuel du Conseil des facultés de l'Université de Toulouse, 1956-57, p. 88.
- Caroline Barrera, « Les universitaires toulousains (XIXe-XXIe siècles) », dans Histoire de l'université de Toulouse, vol. 3 L'époque contemporaine (XIXe-XXIe siècle), Portet-sur-Garonne, éditions midi-pyrénéennes/Université fédérale Toulouse-Midi-Pyrénées, 2019, p. 583.