Infames Romani

L. Sergius Catilina [23]

Numéro
120
Identité
Catégorie
Candidats écartés
Sous catégorie
-
Date de l'épisode
-66
Références prosopographiques

M. Gelzer, RE, 2A/2, 1923, col. 1693-1711 s. v. Sergius, n° 23 ; J. von Ungern-Sternberg, Neue Pauly, 2, 1997, col. 1029-1031 s. v. Catilina ; Alexander 1990, p. 106-107, n° 212; DPRR n° SERG1998.

Source
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Sources :


Sall., Catil., 18, 2-3 : L. Tullo et M.’ Lepido consulibus, P. Autronius et P. Sulla, designati consules, legibus ambitus interrogati, poenas dederant. Post paulo Catilina pecuniarum repetundarum reus, prohibitus erat consulatum petere, quod intra legitimos dies profiteri nequiuerat.


Sous le consulat de L. Tullus et M’. Lepidus, les consuls désignés P. Autronius et P. Sulla, avaient été poursuivis et condamnés en vertu des lois sur la brigue. Peu après, Catilina, inculpé de concussion, s’était vu interdire la candidature au consulat, faute d’avoir pu se faire inscrire dans le délai légal (trad. A. Ernout, CUF).


 


Ascon., p. 85 C. : Catilina ex praetura Africam prouinciam obtinuit : quam cum grauiter uexasset, legati Afri in senatu iam tum absente illo questi sunt, multaeque graues sententiae in senatu de eo dictae sunt.


À l’issue de sa préture, Catilina obtint la province d’Afrique ; comme il la maltraitait durement, des légats africains vinrent se plaindre au Sénat alors qu’il était encore absent, et de nombreuses sentences sévères furent énoncées au Sénat à son propos.


 


Ascon., p. 89 C. : Paulo ante diximus Catilinam, cum de prouincia Africa decederet petiturus consulatum et legati Afri questi de eo in senatu grauiter essent, superuenisse. Professus deinde est Catilina petere se consulatum. L. Volcacius Tullus consul consilium publicum habuit an rationem Catilinae habere deberet, si peteret consulatum : nam quaerebatur repetundarum. Catilina ob eam causam destitit a petitione.


« Peu auparavant nous avons dit que Catilina survint, alors qu’il revenait de sa province d’Afrique avec l’intention de briguer le consulat et que des envoyés d’Afrique s’étaient fortement plaints de lui au Sénat. Ensuite Catilina déclara son intention de briguer le consulat. Le consul L. Volcacius Tullus réunit un conseil officiel pour savoir s’il devait accepter la candidature de Catilina au cas où briguerait le consulat : en effet il était poursuivi de repetundis. Catilina, à cause de cela, renonça à sa candidature ».

Notice
Notice

Issu d’une gens patricienne ayant subi une longue éclipse, L. Sergius Catilina naquit vers 108 si l’on en juge par la date de sa première candidature au consulat. Il est légat de Sylla en 82, durant la guerre civile, au cours de laquelle il se serait enrichi en obtenant la mort de son frère, du frère de sa femme, M. Gratidianus, et du mari de sa sœur, Q. Caecilius[1]. Salluste le présente comme un membre éminent de la jeunesse dorée dont il faisait lui-même partie[2]. En 73, accusé par Clodius, Catilina fut acquitté dans un procès d’inceste avec la vestale Fabia[3]. Sa réputation sulfureuse ne l’empêcha pas de se lancer dans le cursus honorum bien que nous n’en connaissions pas les premières étapes. Préteur en 68, il partit l’année suivante gouverner l’Afrique où il s’illustra par sa rapacité[4] au point que des délégués de la province vinrent se plaindre avant même son retour en 66[5]. Le Sénat, confronté à des discours si accablants pour le gouverneur, aurait énoncé de graues sententiae d’après Asconius[6]. Néanmoins, à son retour d’Afrique, Catilina voulut briguer le consulat pour 65 mais il se heurta au refus du consul présidant les élections, L. Volcacius Tullus. Sur ce point, les sources et les historiens sont unanimes. En revanche, l’occasion et la cause du refus sont au cœur d’une polémique nourrie par l’imprécision des deux auteurs rapportant cet épisode, Salluste et Asconius[7].


En effet, les élections consulaires de 66 donnèrent lieu à des troubles sérieux puisque les deux consuls désignés, P. Autronius Paetus et P. Cornelius Sulla[8], furent accusés de ambitu par leurs adversaires. Ces derniers, L. Aurelius Cotta et L. Manlius Torquatus, ayant obtenu leur condamnation, furent élus consuls à leur place en 65. Le déroulement de ces événements fit couler beaucoup d’encre mais il semble aujourd’hui assez sûr de supposer que, à l’instar de ce qu’il se passa en 51[9], une élection supplémentaire fut organisée[10]. Dans ce cas, Catilina postulait-il lors de la première ou de la seconde élection ? Cette question ne va toutefois nous intéresser que dans la mesure où elle éclaire celle du motif, différent chez Salluste de chez Asconius. Pour le premier, Catilina aurait fait sa déclaration de candidature (professio) hors du délai légal, tandis que pour le scholiaste le procès de repetundis aurait convaincu ou contraint le consul de le débouter. Nous allons donc étudier les solutions imaginées par les historiens qui proposent diverses combinaisons à partir de ces différentes possibilités[11].


Tout d’abord, les historiens s’accordent pour considérer que le procès n’étant lié qu’à l’été 65[12], Volcacius ne pouvait pas s’appuyer sur la procédure en cours pour refuser à Catilina le droit d’être candidat[13]. La seule solution évoquée par J.-M. David serait que Catilina fût candidat lors de la première élection et, avant que la seconde n’eût lieu, qu’il fût inculpé de repetundis et donc interdit de faire sa professio[14]. Contrairement aux autres hypothèses, celle-ci suppose une participation de Catilina aux deux élections et concilie les textes de Salluste et d’Asconius, l’un et l’autre ayant donc raison. Cependant, si l’épisode s’était bien déroulé ainsi, alors Catilina aurait été écarté de la seconde élection d’après un interdit légal[15]. Dans la même perspective, L. Havas a soutenu que Catilina avait effectivement brigué le consulat dès la première élection mais que ses hésitations l’avaient fait dépasser le délai légal[16]. Loin d’être étourdi, Catilina aurait en toute bonne foi fait sa professio à une date qu’il jugeait valable parce qu’à cette époque la définition du trinum nundinum était encore incertaine. Embarrassé, le consul aurait alors fait appel aux conseils des sénateurs pour décider de la validité de la candidature. L’hypothèse d’un délai encore flou en 67 nous semble fragile, mais, si nous l’acceptons, ici aussi la dignitas du candidat n’était nullement impliquée et il ne s’agissait que d’une infraction aux règles procédurales.


Cependant, la majorité des historiens préfèrent le témoignage d’Asconius, que confirme seulement en partie Salluste, et veulent voir dans l’imminence du procès de repetundis la cause du refus opposé à Catilina soit lors de la première élection, soit lors de l’élection supplémentaire[17]. Comme Catilina n’était pas encore accusé, il pouvait être question d’une « technicality » comme le supposait E. S. Gruen[18], nécessitant de ce fait le conseil de sénateurs éminents, ou bien de la décision arbitraire du magistrat présidant les élections d’écarter un citoyen jugé indigne de briguer une charge si importante, comme l’avance O. Licandro[19]. Toutefois, ces deux versions évacuent complètement le texte de Salluste qui affirmait que Catilina n’ayant pas accompli sa professio à temps, avait été débouté par Volcacius.


Contrairement à ce qu’affirmait M. Mello, F. D’Ippolito a bien montré qu’on ne pouvait pas refuser le témoignage sallustéen et que Catilina avait été candidat uniquement à l’élection supplémentaire[20]. De son côté, L. Havas, avec un objectif tout différent, soulignait déjà que la précision de Salluste pecuniarum repetundarum reus n’était pas une explication au refus de Volcacius, mais une simple allusion dans un récit très condensé[21]. Dans un premier temps, R. Seager mit en avant le problème peut-être inédit auquel fut confronté Volcacius, le conduisant à faire appel à son conseil : Catilina briguait le consulat lors de l’élection de remplacement alors qu’il n’avait pas été candidat à l’élection régulière[22]. Gardant sans doute à l’esprit l’accusation formulée par les Africains, comme le suggère la construction du récit de Salluste, Volcacius et son conseil préférèrent refuser de fonder un précédent ou du moins d’autoriser cette candidature inhabituelle, qui plus est d’un personnage en situation délicate. G. V. Sumner alla plus loin dans la reconstruction[23]. Contre R. Seager, il voyait dans ce refus un acte politique de Volcacius qui visait à assurer le consulat à Cotta et Torquatus, ce qui expliquerait que ce dernier fût si confiant sur le résultat des élections et laissât à son fils les praemia de l’accusation[24]. Il réunit son consilium pour donner plus de poids à la décision d’exclure un candidat à l’élection supplémentaire qui n’avait pas participé à l’élection régulière, signe qu’il s’agissait d’un choix difficile puisqu’en 51, C. Scribonius Curio fut autorisé à participer à l’élection de remplacement d’un tribun. Surtout, G. V. Sumner imagine un « gentlemen’s agreement » entre Cotta, Torquatus et Catilina qui, en échange du soutien des futurs consuls et de leurs amis à son procès qui s’annonçait catastrophique, accepterait la décision de Volcacius sans regimber. Et en effet, contre toute attente, Catilina fut acquitté des poursuites de repetundis après avoir reçu le soutien de consulaires influents, dont le consulaire Torquatus lui-même, et bénéficié d’une accusation complaisante[25]. Cette reconstruction, qui présente de manière très cohérente les événements de 66-64, donne, elle aussi, comme cause du refus de la candidature de Catilina un point de procédure et non l’indignité du candidat.


Ainsi, plusieurs théories ont été proposées et à l’exception d’une seule, celle d’O. Licandro et de ceux qui supposent que l’imminence de la condamnation justifia le refus de la candidature de Catilina, aucune ne met en avant l’indignité comme motif. Le texte de Salluste, qui a été réhabilité depuis la critique de M. Mello par F. D’Ippolito, nous fait plutôt pencher en faveur de la reconstruction de G. V. Sumner qui suppose seulement un problème procédural gonflé artificiellement à des fins politiques. Envisageons néanmoins les hypothèses de J.‑M. David et d’O. Licandro qui parviennent à concilier les témoignages de Salluste et d’Asconius et laissent entendre une opposition fondée sur la faible honorabilité de Catilina. Pour le premier, l’inculpation survenue entre l’élection régulière et l’élection supplémentaire aurait invalidé la candidature de Catilina, il s’agirait donc d’un exemple d’infamie juridique. Pour le second, la simple menace d’une poursuite ne pouvait pas empêcher une candidature, mais, dans le cas particulier des élections supplémentaires de 66, le consul aurait préféré usé de son pouvoir discrétionnaire pour écarter Catilina tandis que le procès lui-même l’aurait rendu inéligible en 65, ce que rapporterait Salluste[26]. Dans tous les cas, il nous semble qu’il faille renoncer à voir dans l’épisode des élections consulaires de 66 un exemple de refus arbitraire du président des comices pour cause d’indignité du candidat. Même pour O. Licardo, nous serions dans un cas limite de l’interdiction de candidature à un citoyen menacé d’un procès. Enfin, rappelons que la candidature de Catilina au consulat pour 65 est assez fortement obscurcie par l’épisode de la première conjuration, désormais considéré comme une forgerie[27].


En conclusion, nous ne pensons pas que Catilina fut débouté par le consul Volcacius parce qu’il le jugeait indigne, que cette indignité provînt des accusations de vie dissolue, qui furent exagérées après la conjuration de 63, ou du pillage de l’Afrique. Il fut plutôt refusé pour un point de procédure, son absence aux élections régulières, et ce dernier accepta de se désister en échange d’un soutien à son procès alors particulièrement mal engagé.






[1] Sur tout cela voir MRR, 2, p. 72. Cicéron, notre principale source qui fut également utilisé par les auteurs anciens, exagérait probablement son rôle dans ces meurtres pour anéantir l’existimatio de celui qui fut d’abord son adversaire au consulat puis son ennemi.


[2] Sall., Catil., 14-16.


[3] Ascon., p. 66 et 91 C. Alexander 1990, p. 83, n° 167.


[4] MRR, 2, p. 138 et 147.


[5] Ascon., p. 66, 85 et 89 C.


[6] Ascon., p. 85 et 89 C.


[7] Sall., Catil., 18, 3 ; Ascon., p. 89 C.


[8] Sur ces deux personnages voir les notices n° 160 et 161.


[9] Cic., Fam., 8, 4, 2 (1er août 51) = Shackleton Bailey, CLF, n° 81.


[10] Voir surtout David 1992, p. 519 n. 81. La condamnation selon la lex Calpurnia de ambitu conférait, au titre du praemium les ornamenta du condamné à l’accusateur, en aucun cas la magistrature à laquelle le condamné devait renoncer comme le suggérait, à tort, Mello 1963 réfuté par D’Ippolito 1965. Cf. Bur 2018, chapitre 11.4.


[11] D’autres encore choisissent la prudence et restent évasifs comme Ciaceri 1964 [1939], p. 146-147 ou Stevens 1963, p. 399‑400.


[12] Alexander 1990, p. 106-107, n° 212.


[13] Zumpt 1871, p. 157-164 a montré que l’inculpation mettait fin au droit de briguer une magistrature. Contra Kunkel et Wittmann 1995, p. 57 n. 12a affirment que « die Möglichkeit künftiger Verurteilung in einem schwebenden (oder auch nur drohenden) Kriminalverfahren hatte […] nach dem Ermessen des wahlleitenden Magistrats und seines Konsiliums, den einstweiligen Ausschluss des Bewerbers von der Wahl zur Folge ». Cf. Bur 2018, chapitre 15.2.2.


[14] David 1992, p. 505 n. 27 qui signale la confusion fréquente entre la constitution du jury et l’inculpation ainsi Hardy 1917, p. 158 ; Mello 1963, p. 40 ; Seager 1964, p. 338 n. 7 ; Sumner 1965, p. 228 ; Havas 1973, p. 37.


[15] Cette interdiction se retrouverait peut-être dans l’étonnement de Cicéron qui constatait que les exceptions habituelles ne figuraient pas dans la loi agraire de Rullus : Cic., Agr., 2, 24 : Itaque excipitur hac lege non adulescentia, non legitimum aliquod impedimentum, non potestas, non magistratus ullus aliis negotiis ac legibus impeditus, reus denique quo minus Xvir fieri possit, non excipitur (« Aussi la loi ne prévoit-elle, comme motif d’exclusion, ni la jeunesse, ni un empêchement légal quelconque, ni l’exercice d’une fonction officielle. Ni les magistrats, fussent-ils empêchés par d’autres affaires ou par les dispositions d’autres lois, ni même les accusés ne sont exclus du décemvirat », trad. A. Boulanger, CUF).


[16] Havas 1973. Cette théorie est étayée en partie par la récente étude de Ryan 1995b qui entend démontrer, avec des arguments fragiles, que Catilina fut candidat à l’élection régulière.


[17] Pour la première élection : Mello 1963. Pour l’élection supplémentaire : Hardy 1917, p. 157-159 ; Gruen 1971a, 49, p. 59 ; Licandro 1997. Enfin, certains ne se prononcent pas sur l’élection : Mommsen 1889-1896, 2, p. 153 n. 2 ; Boissier 1905, p. 48-49 ; Hoffmann 1959, p. 467 ; MRR, 2, p. 147 ; Shackleton Bailey, CLA, 1, p. 291, n° 10 ; Earl 1965, p. 327-328 suivi par Rilinger 1976, p. 185.


[18] Gruen 1974, p. 417. Voir aussi Earl 1965, loc. cit.


[19] Licandro 1997. Certains historiens, préférant suivre la leçon de certains manuscrits et lire chez Salluste le subjonctif nequiuerit, voient dans ce mode l’expression de l’avis personnel du consul Volcacius : Hardy 1917, p. 157 ; Havas 1973, p. 39. Néanmoins A. Ernout pour l’édition de la CUF, J. C. Rolfe pour celle de la Loeb et A. Kurfess pour celle de la Teubner retiennent tous la leçon nequiuerat, donc un indicatif retranscrivant les faits et non une opinion.


[20] D’Ippolito 1965.


[21] Havas 1973, p. 37.


[22] Seager 1964, p. 338-339.


[23] Sumner 1965, p. 226-231.


[24] David 1992, p. 519 n. 81.


[25] Cic., Att., 1, 1, 1 (peu avant le 17 juillet 65) = Shackleton Bailey, CLA, n° 10 ; Att., 1, 2, 1 (17 juillet 65) = Shackleton Bailey, CLA, n° 11 ; Sull., 81 ; Ascon., p. 87 et 89 C.


[26] Licandro 1997, p. 452-461.


[27] Sur ce point voir Seager 1964, p. 338-347.

Bibliographie
Bibliographie

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Clément Bur, Infames Romani n°120, Albi, INU Champollion, Pool Corpus, 2018, mis à jour le