Infames Romani

Q. Caecilius Q. f. Q. n. Metellus Nepos [96]

Numéro
124
Identité
Catégorie
Auto-épuration du Sénat
Sous catégorie
-
Date de l'épisode
-62
Références prosopographiques

F. Münzer, RE, 3/1, 1897, col. 1216-1218, n° 96 s. v. Caecilius ; K.-L. Elvers, Neue Pauly, 2, 1997, col. 889-890, [I 29] ; Sumner 1973, p. 133, n° 198 ; David 1992, p. 819 ; DPRR n° CAEC2247.

Source
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Suet., Iul., 16, 1 : Ceterum Caecilio Metello tribuno plebis turbulentissimas leges aduersus collegarum intercessionem ferenti auctorem propugnatoremque se pertinacissime praestitit, donec ambo administratione rei publicae decreto patrum submouerentur.


Mais, comme Caecilius Metellus, tribun de la plèbe, voulait, malgré l’opposition de ses collègues, faire passer des lois tout à fait subversives, il montra la plus grande obstination à l’encourager et à le défendre, jusqu’à ce qu’ils fussent l’un et l’autre suspendus de leurs fonctions publiques par décision du Sénat (trad. H. Ailloud, CUF).


 


Plut., Cat. Mi., 29, 1-3 : οὕτω δὴ σκεδασθέντων ἐκείνων, τοῦ δὲ Κάτωνος προσελθόντος καὶ τὰ μὲν ἐπαινέσαντος, τὰ δ’ἐπιρρώσαντος τὸν δῆμον, οἵ τε πολλοὶ παρετάξαντο παντὶ τρόπῳ καταλῦσαι τὸν Μέτελλον, ἥ τε σύγκλητος ἀθροισθεῖσα παρήγγειλεν ἀρχῆθεν βοηθεῖν τῷ Κάτωνι καὶ διαμάχεσθαι πρὸς τὸν νόμον, ὡς στάσιν ἐπεισάγοντα τῇ Ῥώμῃ καὶ πόλεμον ἐμφύλιον.


Ὁ δὲ Μέτελλος αὐτὸς μὲν ἦν ἄτρεπτος καὶ θρασὺς ἔτι, ὁρῶν δὲ τοὺς περὶ αὐτὸν ἐκπεπληγμένους κομιδῇ τὸν Κάτωνα καὶ νομίζοντας ἄμαχον καὶ δυσεκβίαστον, αἰφνίδιον ἐξεπήδησεν εἰς τὴν ἀγοράν, καὶ συναγαγὼν τὸν δῆμον ἄλλα τε πολλὰ περὶ τοῦ Κάτωνος ἐπίφθονα διῆλθε, καὶ φεύγειν τὴν τυραννίδα βοῶν τὴν ἐκείνου καὶ τὴν κατὰ Πομπηΐου συνωμοσίαν, ἐφ’ᾗ μετανοήσειν ταχὺ τὴν πόλιν ἀτιμάζουσαν ἄνδρα τοσοῦτον, ὥρμησεν εὐθὺς εἰς Ἀσίαν, ὡς ταῦτα πρὸς ἐκεῖνον κατηγορήσων. Ἦν οὖν δόξα μεγάλη τοῦ Κάτωνος, ἄχθος οὐ μικρὸν ἀπεσκευασμένου τῆς δημαρχίας καὶ τρόπον τινὰ τὴν Πομπηΐου δύναμιν ἐν Μετέλλῳ καθῃρηκότος. Ἔτι δὲ μᾶλλον εὐδοκίμησε τὴν σύγκλητον ὡρμημένην ἀτιμοῦν καὶ ἀποψηφίζεσθαι τὸν Μέτελλον οὐκ ἐάσας, ἀλλ’ ἐναντιωθεὶς καὶ παραιτησάμενος.


Quand ils se furent ainsi dispersés, Caton s’avança, louant et encourageant le peuple. La foule se rangea de son côté pour venir à bout de Metellus par tous les moyens, et le Sénat, s’étant assemblé, ordonna de soutenir absolument Caton et de combattre une loi qui introduisait dans Rome une sédition et une guerre civile.


Quant à Metellus, bien qu’il fût lui-même intraitable et n’eût rien perdu de son audace, voyant ses partisans trembler devant Caton, qu’ils croyaient indomptable et invincible, il s’élança précipitamment au Forum, assembla le peuple, se répandit en invectives contre Caton pour le rendre odieux, criant qu’il voulait échapper à la tyrannie d’un tel homme et à cette conjuration contre Pompée, dont la ville ne tarderait pas à se repentir, si elle méprisait un si grand personnage ; puis, aussitôt après, il partit pour l’Asie, afin de dénoncer à Pompée ce qui s’était passé. Ce fut une grande gloire pour Caton d’avoir débarrassé Rome du poids pesant du tribunat de Metellus, et d’avoir en quelque sorte affaibli la puissance de Pompée dans la personne de ce tribun. Sa réputation s’accrut encore lorsqu’il empêcha le Sénat de noter Metellus et de le déposer de sa magistrature ; il s’y opposa et en détourna le Sénat par ses prières (trad. R. Flacelière et E. Chambry, CUF, modifiée).


 


D.C., 37, 43, 2-4 : Τὰ μὲν γὰρ πρῶτα ὅ τε Κάτων καὶ Κύιντος Μινούκιος δημαρχοῦντες ἀντέλεγον τοῖς γραφεῖσι, καὶ τόν <τε> γραμματέα τὸν ἀναγιγνώσκοντα τὴν [τε] γνώμην ἐπέσχον, καὶ τοῦ Νέπωτος τὸ γραμματεῖον, ὅπως αὐτὸς ἀναλέξῃ, λαβόντος ἐξήρπασαν, ἐπειδή τε καὶ ὣς ἀπὸ γλώσσης τινὰ εἰπεῖν ἐπεχείρησε, τὸ στόμα αὐτοῦ ἐπέλαβον. Μάχης δὲ ἐκ τούτου καὶ ἐκείνων καὶ ἄλλων τινῶν ἑκατέροις βοηθησάντων ξύλοις καὶ λίθοις, ἔτι δὲ καὶ ξίφεσι γενομένης, οἱ βουλευταὶ συνῆλθον αὐθημερὸν ἐς τὸ συνέδριον, καὶ τά τε ἱμάτια ἠλλάξαντο καὶ τοῖς ὑπάτοις τὴν φυλακὴν τῆς πόλεως, ὥστε μηδὲν ἀπ’ αὐτῆς ἀποτριβῆναι, ἐπέτρεψαν. Φοβηθεὶς οὖν καὶ τότε ὁ Νέπως ἔκ τε τοῦ μέσου εὐθὺς ἐξεχώρησε, καὶ μετὰ τοῦτο γραφήν τινα κατὰ τῆς βουλῆς ἐκθεὶς πρὸς τὸν Πομπήιον ἀφώρμησε, καίτοι μηδεμίαν αὐτῷ νύκτα ἀπολιπῆναι ἐκ τῆς πόλεως ἐξόν.


Dans un premier temps, Caton et Quintus Minucius, en tant que tribuns, opposèrent leur veto au texte et en interrompirent la lecture par le scribe ; comme Nepos se saisissait du document pour en donner lui-même lecture, ils le lui arrachèrent et, comme il tentait encore de prononcer quelques mots, ils le firent taire. S’ensuivit une rixe entre eux, à laquelle participèrent des partisans des deux camps venus à la rescousse, à coups de bâton, jets de pierres, et même coups d’épées ; les sénateurs se réunirent alors le même jour à la Curie, changèrent de vêtements et confièrent aux consuls la protection de la cité afin que nul dommage ne l’atteignît. Nepos prit peur une fois encore et quitta aussitôt les lieux ; après avoir publié un libelle contre le Sénat, il se hâta de rejoindre Pompée, alors qu’il lui était interdit de quitter la cité pour une seule nuit (trad. G. Lachenaud et M. Coudry, CUF).

Notice
Notice

Q. Caecilius Metellus Nepos est le fils naturel de Q. Caecilius Metellus Celer[1], le tribun de 90, adopté par Q. Caecilius Metellus Nepos[2], consul de 98 et un des artisans du retour de Q. Caecilius Metellus Numidicus, et donc petit-fils de Q. Caecilius Metellus Balearicus, le consul de 123[3]. Il est le frère cadet de Q. Caecilius Metellus Celer[4], le consul de 60 qui aurait été empoisonné par sa femme, Clodia, en 59. Tous les deux membres de la plus haute noblesse romaine, Nepos et son frère commencèrent leur carrière dans le sillage de Pompée[5].


Nepos, à peine élu tribun pour 62[6], s’opposa, avec le soutien de César, préteur désigné, à la trop grande rigueur de Cicéron envers les conjurés. Il l’empêcha notamment de prononcer son discours de sortie de charge, lui permettant uniquement de prêter le serment[7].


Début janvier 62, il proposa une loi demandant le rappel de Pompée pour qu’il rétablît l’ordre avec ses troupes et qu’il pût briguer le consulat in absentia[8]. Ces propositions éclairent son attitude modérée à l’égard des conjurés. Mais cette fois Caton, son collègue, posa son veto : d’abord lors de la lecture de la rogatio par le praeco devant l’assemblée, puis en empêchant Nepos de la réciter. Cette journée du 3 janvier 62 fut marquée par de nombreuses violences qui s’achevèrent par la victoire de Caton et de ses partisans, maîtres du forum[9]. Le Sénat prit alors la décision de soutenir Caton à travers un sénatus-consulte s’opposant aux lois de Nepos sur lesquelles il ne s’était pas prononcé jusqu’à ce jour, et demanda aux consuls de rétablir la paix (il n’est pas certain qu’il s’agît d’un sénatus-consulte ultime[10]).


Nepos se sentit affaibli : ses amis hésitaient face à Caton et ses discours contre le Sénat[11] ne rencontrèrent sans doute pas l’écho espéré auprès du peuple. Nous avons deux récits sur les conséquences de la crise. Selon Dion Cassius, ayant senti le vent tourner et redoutant la violence qui agitait la cité depuis la fin 63, Nepos préféra quitter Rome et rejoindre Pompée. Son départ de plus d’une nuit hors de Rome équivalait à abdiquer sa charge, à moins qu’il ne l’eût abdiquée avant son départ[12]. Suétone indique quant à lui que Nepos et César, qui l’avait soutenu dans cette affaire, administratione rei publicae decreto patrum submouerentur[13]. Il nous précise tout d’abord que Nepos perdit son tribunat par décision du Sénat. Soit l’abrogation était comprise dans le sénatus-consulte enjoignant aux consuls de rétablir l’ordre soit il suivit les pamphlets de Nepos contre le Sénat qui furent diffusés après le 3 janvier 62, jour où le Sénat décida de soutenir Caton. Suétone se presse dans les lignes suivantes de présenter un César constant et soutenu par le peuple ce qui amena le Sénat à le rétablir pleinement dans sa dignité après l’avoir félicité (amplissimis uerbis conlaudatum in integrum restituere[14]). Cette restitutio in integrum, obtenue inducto priore decreto, c’est-à-dire en abrogeant le précédent sénatus-consulte, prouve que César avait été démis de ses fonctions de manière officielle, ce qui avait des répercussions sur sa dignitas. Il en était certainement de même pour Nepos comme l’indique le récit de Plutarque : le verbe ἀποψηφίζεσθαι signifie à plusieurs reprises chez cet auteur le fait d’être déposé d’une magistrature[15]. Le Sénat avait bien abrogé l’imperium de César et le tribunat de Nepos et ne les avait pas simplement suspendus jusqu’à nouvel ordre. Nepos, qui perdait ainsi sa sacrosanctitas, pouvait se sentir menacé et préféra partir rejoindre Pompée. Nous pensons que la reconstitution tirée de Suétone est préférable d’une part car il s’agit d’un récit portant sur les années controversées de César pour lesquelles Suétone a dû se documenter de façon plus précise que Dion Cassius (César ayant été un temps suspecté d’appartenir à la conjuration de Catilina) et d’autre part car elle s’accorde mieux avec la suite des événements.


En effet, Caton empêcha que Nepos, démis de son tribunat, ne fût exclu du Sénat[16]. Avant tout nous devons supposer que Nepos était entré au Sénat, le plus probablement comme détenteur du ius s. d. grâce à une questure sur laquelle nous n’avons aucune information mais qui devait avoir été exercée quelques années auparavant. Sans cela, son tribunat n’étant pas achevé, il ne serait pas sénateur mais assisterait aux séances à titre de magistrat, donc une fois démis il n’aurait aucun droit à être au Sénat. Sur quel motif se fondait cette exclusion ? La loi Cassia de 104 prévoyait l’exclusion du Sénat du magistrat dont l’imperium avait été abrogé par le peuple[17] : cela semble avoir été le cas de César, ce qui expliquerait sa restitutio, mais la loi portait-elle également sur les magistrats n’ayant pas d’imperium ? Et sur les cas d’abrogation par le Sénat et non par le peuple ? Ne pouvant répondre à ces questions, il nous faut ici revenir au récit de Plutarque suggérant qu’il s’agissait d’une décision du Sénat donc d’un vote d’exclusion et non de l’application d’une loi[18]. L’emploi du verbe ἀτιμόω permet de distinguer l’exclusion du Sénat de l’abrogation du tribunat, ἀποψηφίζεσθαι. Si la loi Cassia s’appliquait aux tribuns démis de leurs fonctions, alors l’abrogation du tribunat aurait nécessairement provoqué l’exclusion du Sénat, on n’aurait pas envisagé de l’ἀτιμόω. Il faut ajouter à cela que, dans le récit de Plutarque, Caton s’opposa ensuite à l’exclusion de Nepos, une fois sa victoire acquise. Cette exclusion apparaît donc comme une seconde étape, après que le Sénat se fut prononcé en faveur de Caton et surtout que Nepos fut démis de son tribunat et parti en Asie. Autrement dit, si la procédure avait été menée à son terme, le Sénat aurait tâché de faire exclure Nepos par le vote d’un sénatus-consulte qui soit dotait un magistrat de la censoria potestas en l’enjoignant de dégrader Nepos ; soit s’appuyait sur le sénatus-consulte ultime voté peu auparavant pour présenter Nepos comme un quasi hostis et réclamer son exclusion des honneurs et du Sénat[19]. Peut-être même le Sénat voulut-il s’arroger le pouvoir censorial de dégrader un sénateur mais en fut empêché par le traditionnaliste Caton, de même que Fabius s’y était opposé en 208[20]. Caton empêcha une nouvelle procédure de se dérouler, en parlant contre la proposition d’un des sénateurs d’exclure Nepos, et s’opposa aussi, si l’on en croit Plutarque, à sa déposition qu’il contribua sans doute à faire annuler, comme celle de César.


En conclusion, nous pensons que Nepos fut dans un premier temps désavoué par le Sénat qui ordonna de soutenir Caton à l’issue de la journée du 3 janvier 62, puis, ou peut-être par le même sénatus-consulte s’il s’agissait d’un sénatus-consulte ultime, démis de son tribunat en même temps que César était déchu de sa préture. Dans un deuxième temps, Nepos, craignant pour sa vie parce qu’il était abandonné dans une Rome en proie à la violence, se réfugia en Asie auprès de Pompée. Enfin, Caton empêcha une seconde procédure, lors d’une nouvelle séance, celle d’un vote du Sénat pour recommander l’exclusion, voire l’ordonner, d’un de ses membres à cause de son attitude séditieuse et violente, indigne d’un sénateur.


Au terme de cet épisode, Nepos malgré son échec et bien que démis de son tribunat, conserva et sa place au Sénat et surtout l’amitié de Pompée. Il rentra avec ce grand général peu après et obtint la préture pour 60 très certainement grâce à son soutien, ainsi que le consulat en 57[21]. Il mourut vraisemblablement quelque temps après le retour de son proconsulat en 55[22]. Ainsi cet épisode que l’on peut qualifier d’humiliant puisque Nepos fut vaincu sur le forum, qu’il fut privé de sa magistrature et qu’il dut même fuir Rome, n’eut aucune conséquence sur sa carrière politique qu’il poursuivit toujours grâce au soutien de Pompée, atteignant le consulat seulement cinq ans plus tard ! Cette absence de conséquences vient, selon nous, du fait que cette humiliation ne fut pas actualisée par le Sénat. En n’excluant pas Nepos de ses rangs, il ne le stigmatisait pas comme un personnage dangereux, indigne d’exercer une fonction publique, mais présentait l’affaire comme un simple conflit politique dans lequel Nepos était le grand perdant. Caton, le vainqueur de ces journées, s’opposa à cette exclusion très certainement pour ne pas se brouiller avec Pompée plutôt que par magnanimité.


J.-M. David suppose que Nepos n’eut aucun descendant puisqu’il institua C. Carrinas, le consul suffect de 43, héritier de sa fortune[23].




[1] F. Münzer, RE, 3/1, 1897, col. 1208, n° 85 s. v. Caecilius.


[2] F. Münzer, RE, 3/1, 1897, col. 1216, n° 95 s. v. Caecilius ; K.-L. Elvers, Neue Pauly, 1997, p. 889, [I 28].


[3] F. Münzer, RE, 3/1, 1897, col. 1207-1208, n° 82 s. v. Caecilius ; K.-L. Elvers, Neue Pauly, 1997, p. 887, [I 19].


[4] F. Münzer, RE, 3/1, 1897, col. 1208-1210, n° 85 s. v. Caecilius ; K.-L. Elvers, Neue Pauly, 1997, p. 888, [I 22].


[5] Nepos fut légat de Pompée en Asie mineure puis en Syrie de 67 à 63 : MRR, 2, p. 148, 160, 164 et 170.


[6] MRR, 2, p. 174.


[7] Sur cet épisode : Cic., Fam., 5, 1 et 2 ; Sest., 11 ; Pis., 6-7 ; Ascon., p. 6 C. ; Plut., Cic., 23, 1-2 ; Dio., 37, 38, 2 ; Schol. Bob., p. 82 et 127 St.


[8] Plut., Cat. Mi., 26-28 en particulier ; voir MRR, 2, p. 174.


[9] Sur cette journée : Cic., Fam., 5, 1-2 ; Att., 1, 13, 5 ; Sest., 62 ; Quint., Inst. Or., 9, 3, 50 ; Plut., Cic., 23, 2-3 ; Cat. min., 26-29 ; Suet., Iul., 16 ; Gell., 18, 7, 7 ; Dio, 37, 42-44 ; Schol. Bob., p. 82 et 134 St. ; Schol. Gron., p. 289 St. ; Cic., Mur., 81.


[10] Parmi les défenseurs de cette hypothèse : Willems 1885, 2, p. 251-252 ; MRR, 2, p. 174 ; Ungern-Sternberg 1970, p. 125 ; Bonnefond-Coudry 1989, p. 244 sont de cet avis tandis que Brennan 2000, p. 473 est plus prudent.


[11] μετὰ τοῦτο γραφήν τινα κατὰ τῆς βουλῆς ἐκθεὶς chez D.C., 37, 43 et contre Caton chez Plut., Cat. Mi., 29, 1.


[12] D.C., 37, 47, 3.


[13] Suet., Iul., 16, 1.


[14] Suet., Iul., 16, 4.


[15] Cf. Bur 2018, chapitre 8.


[16] Plut., Cat. Mi., 29, 3.


[17] Cf. Bur 2018, chapitre 9.5.2.


[18] Plut., Cat. Mi., 29, 3.


[19] Cf. Bur 2018, chapitre 8.


[20] Cf. notice de Macatus n° 122.


[21] Sur la carrière de Nepos voir MRR, 2, p. 539, sur la préture p. 183 et p. 200 sur le consulat au cours duquel avec son collègue, P. Cornelius Lentulus Spinther, ils portèrent une loi chargeant Pompée de l’annone.


[22] David 1992, p. 819.


[23] Ibid.

Bibliographie
Bibliographie

Bonnefond-Coudry 1989 : Bonnefond-Coudry M., Le Sénat de la République romaine de la guerre d’Hannibal à Auguste : pratiques délibératives et prise de décision, Rome, 1989.


Brennan 2000 : Brennan T. C., The Praetorship in the Roman Republic, New York – Oxford, 2000 (2 vol.).


Bur 2018 : Bur C., La Citoyenneté dégradée : une histoire de l’infamie à Rome (312 avant J.-C. – 96 après J.-C.), Rome, 2018.


David 1992 : David J.-M., Le Patronat judiciaire au dernier siècle de la République romaine, Rome, 1992.


Sumner 1973 : Sumner G. V., The Orators in Cicero’s Brutus, Toronto, 1973.


Ungern-Sternberg 1970 : Ungern-Sternberg J. von, Untersuchungen zum spätrepublikanischen Notstandsrecht. Senatusconsultum ultimum und hostis-Erklärung, Munich, 1970.


Clément Bur, Infames Romani n°124, Albi, INU Champollion, Pool Corpus, 2018, mis à jour le