Infames Romani

P. Cornelius Sulla [386]

Numéro
160
Identité
Catégorie
Procédures judiciaires
Sous catégorie
Condamnés de ambitu
Date de l'épisode
-66
Références prosopographiques

F. Münzer, RE, 4/1, 1900, col. 1518-1521, n° 386 s. v. Cornelius ; K. –L. Elvers, Neue Pauly, 3, 1997, col. 185-186, [I 89] ; Alexander 1990, p. 101, n° 201 ; David 1992, p. 785 ; Nadig 1997, p. 160-161, n° 15 ; DPRR n° CORN028.

Source
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Cic., Sull., 17 : hic contra ita quieuit ut eo tempore omni Neapoli fuerit.


Sulla, au contraire, s’est tenu fort tranquille : durant cette période il n’a pas quitté Naples (trad. A. Boulanger, CUF).


 


Cic., Sull., 49-50 : Tum adflicto P. Sulla consulatus uobis pariebatur, sicuti partus est ; honoris erat certamen ; ereptum repetere uos clamitabatis, ut uicti in campo in foro uinceretis ; […] Tu orantus euuiis huius uenis ad eum lacerandum quem intermisti, ego iacentem et spoliatum defendo et protego.


Alors la défaite de Sulla vous assurait le consulat, comme cela est arrivé en effet. L’honneur suprême était en jeu. Vous ne faisiez que revendiquer un bien qu’on vous avait ravi, répétiez-vous à grands cris ; vaincus au Champ de Mars, vous vouliez triompher au Forum. […] Toi, tu viens paré des dépouilles de Sulla pour le mettre en pièces après l’avoir tué, et moi je le défends alors qu’il est étendu à terre et dépouillé (trad. A. Boulanger, CUF).


 


Cic., Sull., 62-65 : in ista rogatione quam promulgarat non de tollenda sed de leuanda calamitate fratris sui fuisse ut consulere uoluerit fratri, cum re publica pugnare noluerit, promulgarit inpulsus amore fraterno, destiterit fratris auctoritate deductus. Atque in ea re per L. Caecilium Sulla accusatur in qua re est uterque laudandus. Primum Caecilius ; qui id promulgauit in quo res iudicatas uidebatur uoluisse rescindere ut restitueretur Sulla ; recte reprehendis ; […] At nihil de iudicio ferebat, sed poenam ambitus eam referebat quae fuerat nuper superioribus legibus constituta. Itaque hac rogatione non iudicum sententia, sed legis uitium corrigebatur. […] Lex dies fuit proposita paucos, ferri copeta numquam, deposita est in senatu. Kalendis Ianuariis cum in capitolium nos senatum conuocassemus, nihil est actum prius et id mandatu Sullae Q. Metellus praetor se loqui dixit Sulla illam rogationem de se nolle ferri.


c’est qu’à l’occasion de cette proposition de loi, publiée par lui non pour effacer mais pour adoucir la disgrâce de son frère, il se comporta de manière à servir les intérêts d’un frère sans combattre ceux de l’État et que, si l’amour fraternel a inspiré sa proposition, l’influence de son frère l’y a fait renoncer. Or, dans cette affaire où l’on accuse Caecilius pour atteindre Sulla, tous deux en fait méritent des éloges. En premier lieu Caecilius qui dans sa proposition de loi semblait vouloir infirmer la chose jugée pour réhabiliter Sulla. Ta critique est justifiée. […] Mais en fait sa proposition ne visait nullement le jugement : elle tendait à faire rétablir la peine prévue naguère contre la brigue par les lois antérieures. Donc cette proposition ne prétendait pas réformer la décision des juges mais l’imperfection de la loi. […] La proposition de loi n’est restée affichée que quelques jours ; jamais on n’a essayé de la porter devant le peuple ; on l’a abandonnée devant le Sénat. Aux calendes de janvier, quand je convoquai le Sénat au Capitole, ce fut la première affaire dont on délibéra. Le préteur Q. Metellus, parlant, comme il le dit lui-même, au nom de Sulla, déclara que Sulla ne voulait pas que l’on portât cette loi dont il serait bénéficiaire (trad. A. Boulanger, CUF).


 


Cic., Q. F., 3, 3, 2 (21 octobre 54) = Shackleton Bailey, CLF, n° 23 : Gabinium de ambitu reum fecit P. Sulla subscribente priuigno Memmio, fratre Caecilio, Sulla filio. Contra dixit L. Torquatus omnibusque libentibus non obtinuit.


Gabinius a été accusé de brigue par P. Sulla, ayant comme seconds son beau-fils Memmius, son cousin Caecilius, son fils Sulla. L. Torquatus a voulu s’y opposer, mais, à la satisfaction générale, sans succès (trad. L.‑A. Constans, CUF).


 


Cic., Att., 4, 18, 3-4 (fin octobre 54) = Shackleton Bailey, CLA, n° 92 : Candidati consulares omnes rei ambitus. Accedit etiam Gabinius ; quem P. Sulla non dubitans quin foris esset postularat contradicente et nihil obtintente Torquato. […] Absoluto Gabiniio stomachantes alii iudices hora post Antiochum Gabinium nescio quem in Sopolidis pictoribus libertum, accensum Gabini, lege Papia condemnarunt.


Les candidats au consulat sont tous accusés de brigue. Il y a aussi Gabinius, contre qui P. Sulla s’était porté accusateur, ne doutant pas qu’il ne fût à fond de cale ; Torquatus lui avait vainement disputé cet honneur. […] comme on venait d’acquitter Gabinius, d’autres juges, furieux, ont condamné, une heure après, au nom de la loi Papia, un certain Antiochus Gabinius, affranchi et homme de confiance de Gabinius, qui fait partie de l’atelier de Sopolis (trad. L.-A. Constans, CUF).


 


Sall., Catil., 17, 3-4 : Eo conuenere senatorii ordinis P. Lentulus Sura, P. Autronius, L. Cassius Longinus, C. Cethegus. P. et Ser. Sullae Ser. filii, L. Vargunteius, Q. Annius, M. Porcius Laeca, L. Bestia, Q. Curius ; praeterea ex equestri ordine M. Fuluius Nobilior, L. Statilius, P. Gabinius Capito, C. Cornelius ; ad hoc multi ex coloniis et municipiis domi nobiles.


A ce rendez-vous se trouvèrent, de l’ordre sénatorial, P. Lentulus Sura, P. Autronius, L. Cassius Longinus, C. Cethegus, P. et Serv. Sulla fils de Servius, L. Vargunteius, Q. Annius, M. Porcius Laeca, L. Bestia, Q. Curius ; puis de l’ordre équestre M. Fulvius Nobilior, L. Statilius, P. Gabinius Capito, C. Cornelius ; enfin beaucoup de nobles citoyens des colonies et des municipes (trad. A. Ernout, CUF).


 


Sall., Catil., 18, 2 : L. Tullo et M’. Lepido consulibus P. Autronius et P. Sulla designati consules legibus ambitus interrogati poenas dederant.


Sous le consulat de L. Tullus et M’. Lepidus, les consuls désignés P. Autronius et P. Sulla, avaient été poursuivis et condamnés en vertu des lois sur la brigue (trad. A. Ernout, CUF).


 


Liv., Perioch., 101, 3 : Coniuratio eorum qui in petitione consulatus ambitus damnati erant facta de interficiendis consulibus obpressa est.


Un complot fomenté par ceux qui avaient été condamnés pour brigue au cours de leur candidature au consulat et qui visait à assassiner les consuls, fut réprimé (trad. P. Jal, CUF).


 


Ascon., p. 75 C : P. Sullam et P. Autronium significat, quorum alterum L. Cotta, alterum L. Torquatus, qui cum haec Cicero dicebat coss. erant, ambitus damnarant et in eorum locum creati erant.


Il fait référence à P. Sulla et P. Autronius, que L. Cotta et L. Torquatus, qui étaient consuls lorsque Cicéron prononçait ce discours, avaient fait condamner de ambitu et ils avaient été faits consuls à leur place.


 


Ascon., p. 88 C : Legem Calpurniam significat quam C. Calpurnius Piso ante triennium de ambitu tulerat. Quod dicit autem damnatos esse designatos consules, P. Sullam et P. Autronium, de quibus iam diximus, uult intellegi.


Il fait référence à la lex Calpurnia de ambitu que C. Calpurnius Piso avait portée trois ans auparavant. Et en disant ceci certes il veut faire comprendre que les condamnés étaient les consuls désignés, P. Sulla et P. Autronius, desquels nous avons déjà parlé.


 


Suet., Iul., 9, 1-2 : uenit in suspicionem conspirasse cum Marco Crasso consulari, item Publio Sulla et L. Autronio post designationem consulatus ambitus condemnatis, ut principio anni senatum adorirentur, et trucidatis quos placitum esset, dictaturam Crassus inuaderet, ipse ab eo magister equitum diceretur constitutaque ad arbitrium re publica Sullae et Autronio consulatus restitueretur. Meminerunt huius coniurationis Tanusius Geminus in historia, Marcus Bibulus in edictis, C. Curio pater in orationibus.


on le [César] soupçonna d’avoir comploté avec le consulaire Marcus Crassus, de concert avec Publius Sylla et L. Autronius, condamnés pour brigue après avoir été désignés comme consuls, d’attaquer le Sénat au commencement de l’année et d’égorger les sénateurs qu’ils auraient désignés, après quoi, Crassus se serait emparé de la dictature et aurait pris César pour maître de cavalerie, puis, une fois l’État organisé à leur guise, le consulat aurait été rendu à Sylla et à Autronius. Cette conjuration est mentionnée par Tanusius Geminus, dans son histoire, par Marcus Bibulus, dans ses édits, par C. Curion le père, dans ses discours (trad. H. Ailloud, CUF).


 


D.C., 36, 44, 3 : Πούπλιός τε γὰρ Παῖτος καὶ Κορνήλιος Σύλλας, ἀδελφιδοῦς ἐκείνου τοῦ πάνυ Σύλλου, ὕπατοί τε ἀποδειχθέντες καὶ δεκασμοῦ ἁλόντες ἐπεβούλευσαν τοὺς κατηγορήσαντάς σφων Κότταν τε καὶ Τορκουᾶτον Λουκίους, ἄλλως τε καὶ ἐπειδὴ αὐτοὶ ἀνθῃρέθησαν, ἀποκτεῖναι.


Publius Paetus et Cornelius Sulla, neveu du grand Sylla, qui avaient été élus consuls puis condamnés pour corruption, avaient comploté de tuer leurs accusateurs, Lucius Cotta et Lucius Torquatus (essentiellement parce qu’ils avaient été choisis pour les remplacer) (trad. G. Lachenaud et M. Coudry, CUF).


 


D.C., 37, 25, 3 : ὁ δὲ τῷ τε Παίτῳ τῷ Πουπλίῳ καὶ τῷ Σύλλᾳ τῷ Κορνηλίῳ τῷ μετ’ αὐτοῦ ἁλόντι τό τε βουλεύειν καὶ τὸ ἄρχειν ἐξεῖναι ἐδίδου.


Un autre [tribun] accordait à Publiait Paetus et à Cornelius Sylla, qui avait été condamné avec lui, le droit de siéger au Sénat et d’être magistrats (trad. G. Lachenaud et M. Coudry, CUF).


 


Schol. Bob., p. 79 St. : Postea, iam damnatis Sylla et Autronio, poenam de ambitu grauiorem consules C. Antonius et Cicero sanxerunt, ut praeter haec ueteribus legibus constituta etiam exilio multarentur.


Ensuite, Sylla et Autronius ayant déjà été condamnés, les consuls C. Antonius et Cicéron leur infligèrent une peine de ambitu plus lourde, pour qu’outre celles établies par les anciennes lois ils fussent punis de l’exil.

Notice
Notice

P. Cornelius Sulla, parent du dictateur[1], commença sa carrière en s’enrichissant lors des proscriptions lancées par ce dernier[2] et en installant une colonie de ses vétérans à Pompéi en 80[3]. On suppose une préture en 68 au plus tard[4] puisqu’il fut élu consul par toutes les centuries en 66[5], mais il fut immédiatement accusé de ambitu par son concurrent, L. Manlius Torquatus, assisté de son fils[6], et condamné[7]. Contrairement à P. Autronius Paetus, lui aussi consul désigné et accusé[8], il ne tenta pas d’empêcher le procès de se tenir[9] et en accepta l’issue, en se retirant volontairement à Naples[10]. Condamné d’après la lex Calpurnia de ambitu, il fut exclu du Sénat et rendu inéligible[11]. Son frère, L. Caecilius Rufus[12], tribun de la plèbe en 63[13], proposa une loi dont l’une des conséquences aurait été la réhabilitation de Sulla et, peut-être aussi de Paetus[14]. Toutefois, elle fut refusée par le Sénat, à la demande même de Sulla, le préteur Q. Metellus s’exprimant en son nom à la curie. Cette précision de Cicéron, mandatu Sullae[15], atteste que Sulla n’appartenait plus désormais au Sénat mais qu’il y conservait néanmoins des amis.


En raison de sa condamnation, il aurait peut-être rejoint la conjuration de Catilina puisque Salluste le mentionne parmi les participants à la réunion de juin 64[16]. Cependant, bien qu’il y figure à titre de membre de l’ordre sénatorial, J. Linderski a déjà montré que Salluste signalait ici par ce titre ceux qui appartenaient ou avaient appartenu au Sénat[17]. Cela n’indique donc en rien une modification de la peine prévue par la lex Calpurnia de ambitu ou une éventuelle réhabilitation en 65 ou 64. Pour ses liens avec Catilina et les conjurés, Sulla fut de nouveau accusé par L. Torquatus, fils de l’adversaire de 66, de ui cette fois, mais grâce à la défense de Cicéron et d’Hortensius il fut acquitté[18]. Quelques années plus tard, sa maison servit de quartier général aux troupes de Clodius dans sa lutte contre Milon[19], ce qui pourrait indiquer un rapprochement avec César.


En 54, il participe à la vague d’accusations contre A. Gabinius en le poursuivant de ambitu[20]. Cette accusation jugée facile (Cicéron, Att., 4, 18, 2, précise « quem P. Sulla non dubitans quin foris esset ») devait très probablement lui permettre de retrouver sa dignité d’après la lex Calpurnia de ambitu[21]. Torquatus tenta d’obtenir l’accusation sans doute pour empêcher le retour de Sulla au Sénat qui, grâce aux praemia, pourrait prendre la place de consulaire de Gabinius et redevenir ainsi un adversaire dangereux[22]. Gabinius fut cependant acquitté[23] et Sulla ne fut pas réhabilité.


Nous savons qu’il se rangea dans la guerre civile du côté de César, qu’il servit comme légat en 48 au siège de Dyrrachium puis à Pharsale en 47[24]. Il profita de nouveau des événements pour s’enrichir de sorte qu’il mourut, fin 46 – début 45, sans être regretté[25]. Son fils, P. Cornelius Sulla[26], qui avait ému les juges en 62[27] et assisté son père dans l’accusation de Gabinius en 54[28], n’est pas connu autrement.






[1] Cicéron (Off., 2, 29) le désigne comme propinquus tandis que Dion Cassius (36, 44, 3) en fait le neveu de Sylla.


[2] Cic., Off., 2, 29 et Cic., Sull., 72 qui rappelle la modération de Sulla qui réussit à sauver la vie de certains par son influence auprès du dictateur lui permettant de gagner de nombreuses créances de gratia.


[3] MRR, 2, p. 82 d’après Cic., Sull., 60-62.


[4] MRR, 2, p. 141 n. 4.


[5] Cic., Sull., 91.


[6] Alexander 1990, p. 101, n° 201 ; David 1992, p. 785.


[7] Cic., Sull., 49-50 ; Sall., Catil., 18, 2 ; Liv., Perioch., 101, 3 ; Ascon., p. 75 et 88 C. ; Suet., Iul., 9, 1-2 ; D.C., 36, 44, 3 ; Schol. Bob., p. 79 St.


[8] Cf. notice n° 159.


[9] Cic., Sull., 15.


[10] Cic., Sull., 17 et 74.


[11] Cf. Bur 2018, chapitre 11.4.


[12] F. Münzer, RE, 3/1, 1897, col. 1232, n° 110 s. v. Cornelius.


[13] Niccolini 1934, p. 266-272 ; MRR, 2, p. 167 d’après CIL, 1², 2, 761 = Dessau, ILS, 880.


[14] Cic., Sull., 62-65 ; D.C., 37, 25, 3.


[15] Cic., Sull., 65.


[16] Sall., Catil., 17, 3. MacGushin 1977, 1977, p. 124 affirme, quant à lui, qu’il s’agit d’un autre Sulla et ne pense donc pas que P. Sulla ait été en relation avec Catilina.


[17] Linderski 1963.


[18] Alexander 1990, p. 114-115, n° 234 ; David 1992, loc. cit. ; F. Münzer, RE, 4/1, 1900, col. 1520, n° 386 s. v. Cornelius fait remarquer que ni Salluste ni les historiens postérieurs n’en firent un conjuré et lie cela au verdict du procès de 62. Vretska 1976, 1, p. 292 suppose au contraire que Sulla devait certainement avoir participé à la conjuration. Notons que cette participation contraste avec le refus de la loi proposée par son frère début 63 et son retrait à Naples, mais ces deux informations sont issues du plaidoyer de Cicéron justement pour prouver son innocence dans cet épisode de la conjuration.


[19] Cic., Att., 4, 3, 3.


[20] Alexander 1990, p. 148-149, n° 304 d’après Cic., Q. F., 3, 3, 2 ; Att., 4, 18, 3-4.


[21] F. Münzer, RE, 4/1, 1900, col. 1521, n° 386 s. v. Cornelius ; Alexander 1985, p. 29 ; David 1992, loc. cit. ; cf. Bur 2018, chapitre 11.4.


[22] Fantham 1975, p. 436-437 montre que P. Sulla devait viser une condamnation automatique à la suite de l’exil provoqué par la condamnation de maiestate. En effet une condamnation de ambitu pour des faits remontant à cinq ans était très peu probable. Torquatus aurait voulu empêcher cela mais n’avait pas de véritable motif pour accuser Gabinius, en conséquence Sulla remporta la diuinatio.


[23] Cic., Att., 4, 18, 4.


[24] Caes., Civ., 3, 51, 1 ; 3, 89, 2 et 99, 4 ; App., BC, 2, 76 ; Cic., Att., 11, 21, 2 et 22, 2.


[25] Cic., Off., 2, 29 ; Fam., 15, 17, 2 et 19, 3.


[26] F. Münzer, RE, 4/1, 1900, col. 1521, n° 387 s. v. Cornelius ; David 1992, p. 893.


[27] Cic., Sull., 88-89.


[28] Cic., Q. F., 3, 3, 2.

Bibliographie
Bibliographie

Alexander 1985 : Alexander M. C., « Praemia in the quaestiones of the Late Republic », CPh, 1985, 80, p. 20‑32.


Alexander 1990 : Alexander M. C., Trials in the late Roman Republic, 149 BC to 50 BC, Toronto, 1990.


Bur 2018 : Bur C., La Citoyenneté dégradée : une histoire de l’infamie à Rome (312 avant J.-C. – 96 après J.-C.), Rome, 2018.


David 1992 : David J.-M., Le Patronat judiciaire au dernier siècle de la République romaine, Rome, 1992.


Fantham 1975 : Fantham E., « The Trials of Gabinius in 54 B.C. », Historia, 1975, 24, p. 425-443.


Linderski 1963 : Linderski J., « Cicero and Sallust on Vargunteius », Historia, 1963, 12, p. 511-512.


MacGushin 1977 : MacGushin P., C. Sallustius Crispus. Bellum Catilinae. A Commentary, Leiden, 1977.


Nadig 1997 : Nadig P., Ardet ambitus. Untersuchungen zum Phänomen der Wahlbestechungen in der römischen Republik, Francfort, 1997.


Niccolini 1934 : Niccolini G., I Fasti dei tribuni della plebe, Milan, 1934.


Shackleton Bailey, CLA : Shackleton Bailey D. R., Cicero’s letters to Atticus, Cambridge, 1965-1970 (7 vol.).


Vretska 1976 : Vretska K., C. Sallustius Crispus. De Catilinae Coniuratione, Heidelberg, 1976.


Clément Bur, Infames Romani n°160, Albi, INU Champollion, Pool Corpus, 2018, mis à jour le